Avec la nouvelle année qui commence vous avez sans doute pris une décision: vous allez passer le concours d’infirmier. Mais quels sont les pièges à éviter, comment bien se préparer?
1) Faut-il faire une prépa ?
S’inscrire à une prépa permet d’avoir un rythme de travail, de travailler en groupe et d’être discipliné dans ses révisions.
Personnellement j’ai fais une prépa et ça m’a beaucoup servi. Au départ je ne pensais pas que ça me servirais autant, car j’avais arrêté l’école depuis quelques années déjà. Mais les résultats ont payés, j’ai été reçu à tous mes concours (5 au total !)
Si vous optez pour une prépa n’oubliez pas le plus important d’une prépa: la préparation de l’oral. Car beaucoup d’écoles font payer cher une année de préparation au concours infirmier (3000 euros à Toulouse par exemple…), mais si cette école ne prépare pas bien à l’oral vous aurez tout simplement perdu votre temps, et votre argent !
Ma prépa je l’ai faite dans une petite école, ça m’a coûté autour de 800 euros mais je ne regrette pas. 2 jours et demi par semaine m’ont permis de travailler à côté et de suivre l’école.
Beaucoup d’école vous font préparer l’oral à leur manière. Dans certains endroit vous ne passez qu’une seule fois à l’oral et ils appellent ça vous « préparer« , moi j’appelle ça une arnaque. Donc renseignez-vous bien si la prépa que vous voulez faire propose une vraie préparation à l’oral.
2) Où trouver les infos de culture G ?
Je vous conseille d’acheter un bon livre de culture G couplé à un bon suivi de l’actualité. Par exemple sur internet vous pouvez lire chaque jour le Figaro (rubrique santé) ou tout autre quotidien. Ça vous donnera la tendance actuelle des problèmes sanitaires et sociaux .
3) Devenir expert aux test psychotechniques (si, c’est possible)
Je vous rassure moi non plus je n’aimais pas les tests psychotechniques…
Mais pas besoin d’en faire des tonnes! Un livre de qualité qui vous donne 300 exercices suffit largement…
Pour avoir les bases en math je vous conseille ce petit livre (pratique) qui va à l’essentiel. Si vous avez oublié ce qu’est un produit en croix ou comment faire une division, il va vous être utile !
Vous pouvez consulter les 3 bouquins que je recommande pour préparer le concours.
4) Travailler seul son oral ?
Pas de panique. Faites-vous aider par votre entourage ou bien travaillez dans votre salle de bain, devant votre glace. C’est un très bon exercice. Présentez-vous, exposez vos motivations, votre parcours, souriez et regardez-vous dans les yeux: VOUS devez réussir, VOUS êtes le meilleur !
N’oubliez pas d’écrire soigneusement votre présentation et de la travailler régulièrement.
Certaines personnes ont parfois eu un parcours de vie chaotique voir carrément… original. Il faut ficeler le tout pour pouvoir vous vendre auprès d’un jury.
Je sais, dis comme ça ce n’est pas très glamour. Mais personne ne veut savoir que vous avez galéré pendant un ans sans trouver de boulot ou bien que vous avez pris 3 mois de vacances dans un pays étranger. Expliquez par exemple que vous êtes allé apprendre la langue ça passera un peu mieux…
5) Quel rythme de travail dois-je avoir ?
Tous les jours vous devez travailler.
C’est le point le plus difficile à suivre. En effet, de nombreuses fois vous serez démotivé, vous aurez envie de vous changer les idées ou vous allez douter de vos capacités.
6) Combien faut-il passer de concours ?
5 est une bonne moyenne. 3 c’est pas trop mal, mais 2 vous réduisez vos chances de réussite… Tout dépendra de votre budget, des instituts de formations en soins infirmiers que vous convoitez, bref c’est un critère à ne pas prendre à la légère. De même essayez de varier en passant vos concours dans une grande ville et une petite ville car les demandes varient énormément d’un IFSI à l’autre en fonction de la taille.
Passer plusieurs concours représente un certain investissement, mais en passant plusieurs concours vous augmentez significativement vos chances de réussite !
Conclusion
Préparer le concours d’infirmier demande beaucoup de travail (pour faire partie des meilleurs). Si vous respectez ces 6 points essentiels vous vous en sortirez. Mais au-delà de votre travail votre motivation sera déterminante. Pour l’entretenir rien de tel que de s’immerger dans l’actualité sanitaire et sociale, de s’entraîner régulièrement et de se fixer des objectifs motivant.
Et vous, vous sentez-vous suffisamment préparé ? Quelle est votre plus grande crainte concernant le concours ? Dites-moi ce qui vous redoutez le plus dans les commentaires. 🙂
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