Merci à toutes celles et ceux qui lisent ces articles. Aujourd’hui je vous communique un peu de ce que j’apprends au jour le jour. Le covid a exacerbé récemment les tensions dans notre vie de tous les jours, mais il ne doit pas nous empêcher de donner le meilleur de nous mêmes. Dans cet article nous allons réfléchir ensemble à la notion de soin et surtout à l’état d’esprit à avoir si vous voulez durer dans la profession.
Qu’est-ce qu’être soignant aujourd’hui ?
Aujourd’hui le monde change. Et vite. Il se peut que vous ressentiez par moment des vertiges. Nous luttons contre des nouveaux virus, nous devons nos adapter au changement climatique, nous allons dans l’espace…
Vous devez travailler dur. Plus dur qu’auparavant si vous voulez durer et kiffer votre carrière. Une carrière peut être très variée. Vous pouvez travailler dans plusieurs pays, parler plusieurs langues, augmenter vos compétences, innover, faire de la recherche ou du business. Bref, une multitude de possibilité s’offrent aux soignants dans notre monde moderne.
Être soignant c’est donc faire partie avant tout d’une société. Nous ne pouvons pas nous dissocier des problèmes de nos contemporains.
La première chose avant de soigner les autres, c’est de prendre soin de vous. Vous devez garder un haut niveau d’énergie au quotidien. Eviter les aliments sucrés, faire du sport, entretenir de bonnes relations, travailler à vos rêves. Souvenez-vous des pionniers comme Virginia Henderson.
Les soins ne s’apprennent pas dans les livres. Ils se pratiquent. On avance à tâton, parfois on se trompe. Il faut une grande humilité pour durer dans la profession des soins infirmiers. Et surtout une grande capacité d’analyse et de remise en question ainsi qu’une grande patience. Car comment prodiguer des soins de qualité auprès des patients (ceux qui attendent qu’on s’occupent d’eux), si nous ne sommes pas patients envers-nous mêmes ?
Pourquoi écrire tout ça ? Soigner c’est mal vu, mal payé, mal considéré…
Le problème ? C’est que un jour vous serez un patient. Un jour vous aurez un parent qui ne va pas bien. Vous aurez besoin d’aide. Vous devez donc prévoir aujourd’hui, tant que vous êtes en bonne santé. Vous devez travailler pour vous. Savoir pourquoi on ferme des lits dans les hôpitaux, savoir que la peur est plus dangereuse que les effets secondaires de certains vaccins, etc. Vous devez devenir tolérant. Vous devez cultiver la bienveillance. Car comme le dit un célèbre auteur, Seule meurt la peur.
Être touché sans être touché
L’Empathie est le socle des soins. Sans empathie vous ne pouvez pas avoir d’écoute active. Vous ne reformulez pas bien les maladresses du patient qui souffre et essaie de dire quelque chose avec ses capacités.
Si vous êtes soignant aujourd’hui, vous êtes un gardien pour les personnes qui comptent sur vous. Vous ne pouvez pas passer votre temps à critiquer vos conditions de travail, à faire vos soins rapidement sans prendre le temps de comprendre vos interactions avec vos patients. Cette attitude médiocre vous conduira soit au burn-out, soit à quitter la profession.
Pourquoi a-t-on peur de nous exprimer ?
S’exprimer c’est prendre un risque. Celui de ne pas être tout le temps compris. Celui de ne pas être du même avis que l’autre. Mais avant de s’exprimer il faut être dans un bon état d’esprit.
Demandez-vous aujourd’hui qui vous apporte de l’énergie et vous valorise et qui vous diminue et vous en prends.
Il est de votre responsabilité de rendre les soins meilleurs. Vous devez à votre niveau participer à améliorer nos conditions collectives.
Un bon début c’est de sélectionner vos sources d’information, vos relations et de comprendre que, si vous êtes soignant, vous n’en restez pas moins un patient qui, avec ses propres capacités limitées, essaie d’avancer du mieux qu’il peut dans sa vie.
De la joie, de l’humour, de la convivialité et de l’altruisme
Aujourd’hui je souhaitais simplement vous faire réfléchir sur ces concepts.
Vous êtes responsables des soins dont vous bénéficierez demain, vous avez de la valeur, ne l’oubliez jamais. Si vous n’êtes pas capable de passer du temps auprès des malades sans constamment regarder votre montre, regarder vos moyens financiers, ou vous inquiéter d’autre chose que du patient que vous avez en face de vous, personne ne sera là pour vous quand vous aurez besoin de soins. Car il s’agit avant toute chose d’être présent à autrui, de manière désintéressée avant de toucher un salaire ou de prétendre recevoir de quelconques avantages. Soigner c’est faire don de soi, c’est le principe premier des soins.
Lorsqu’on fait don de soi, soit on apprend soit on réussi. Il n’y a pas d’erreur. Et si vous n’êtes pas convaincu qu’il y a toujours de la valeur dans chaque chose et chaque situation, regardez le film La vie est belle. Je trouve que ce film est d’utilité publique.
Soigner n’est pas une fin en soi. Certains font des pauses, d’autres changent de voie. Ne restez pas dans une situation qui ne vous rend pas heureux. Vous devez faire du fait de vous sentir bien votre priorité principale. Si vous avez besoin d’aide vous pouvez faire appel à des professionnels ou des coachs qui vous aideront.
Enfin vous devez être indulgent avec vous-mêmes. Personne n’est parfait. Vous devez respecter vos limites, physiques, mentales, etc. Ce travail est le votre. Le problème n’est pas le monde extérieur, ni le bruit des médias ou les décisions des politiques, mais plutôt comment vous réagissez à ce qui vous entoure. Ne vous trompez pas d’ennemi, la personne qui a le plus besoin d’attention aujourd’hui et le plus d’écoute c’est vous. Commencez d’abord par prendre soin de vous avant de vouloir prendre soin des autres.
Si vous avez aimé cet article n’hésitez pas à le partager. Pour celles et ceux qui désirent aller plus loin, n’hésitez pas à réserver votre séance de coaching avec moi.
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