Concours infirmier : interview de Loriane 53ème sur LP

Dans cette nouvelle interview du blog, Loriane nous partage son expérience du concours d’infirmier.

Salut,

Peux-tu te présenter rapidement pour les lecteurs de Territoire- Infirmier.com ?

Je m’appelle Loriane, j’ai 18 ans et j’habite à l’île de la Réunion .

Concernant mon parcours scolaire, j’ai eu mon bac de Sciences et Technologies du Sanitaire et du Social (ST2S) avec mention Très Bien en 2016 . Ensuite j’ai fais une prépa concours dans le lycée où j’étais.

Pourquoi as-tu décidé de passer le concours d’infirmier et de faire les études d’infirmier ? Qu’est-ce qui t’attire dans ce métier ?

Suite à la maladie d’un proche, j’ai eu envie d’exercer ce métier. J’ai pu observer ses divers rôles et les tâches qu’un infirmier pouvait réaliser. J’ai donc décidé d’effectuer des stages avec des infirmiers afin de me conforter dans mon choix.

C’est l’aspect relationnel qui m’attire dans cette profession. Le contact avec le patient et l’écoute sont primordiaux pour mener à bien les soins. Il y a aussi l’aspect sanitaire qui me plaît beaucoup. Il y a une diversité dans les soins, des gestes techniques et l’importance de l’hygiène. Ce métier est très diversifié et apporte un enrichissement tant sur le plan personnel que professionnel.

Peux-tu nous dire quel a été ton classement au concours d’infirmier ?

J’ai passé deux concours infirmier en métropole. Pour les deux, j’ai été sur la liste principale.

Pour un des deux concours, c’était classé par ordre de mérite . J’ai été la 53 ème personne sur la liste principale.

As-tu une idée d’une spécialisation que tu aimerais exercer plus tard ? Et si oui pourquoi ?

J’avais dans l’idée de me spécialiser dans la puériculture ou IDE bloc opératoire.

Soigner les enfants me paraît très intéressant. Il faut être à l’écoute, être attentionné afin de rassurer l’enfant. L’hôpital est associé à la peur pour les enfants et j’aimerai pouvoir les rassurer.

Ensuite concernant le bloc opératoire, ayant fait 2 ans le Biophysio Pathologie Humaine, cela a développé davantage mon intérêt pour l’anatomie humaine. Mais il y aussi la minutie et les divers gestes techniques qui m’attirent dans ce domaine.

Quel IFSI as-tu finalement choisi et pour quelles raisons ?

Finalement j’ai choisi d’intégrer l’Institut de Formation Interhospitalier Théodore Simon tout simplement parce que j’ai aimé le cadre. De plus, il y a des réunionnais dans cette école, je connais quelque personnes cela me permet donc d’avoir quelques repères.

Qu’as-tu redouté le plus lorsque tu as passé ton concours ?

J’ai redouté quand le psychologue à abordé un point sensible pour tester mon degré de sensibilité.

Cette appréhension était-elle justifiée ?

Tout s’est très bien passé. Il est normal d’avoir des appréhensions. Néanmoins, il ne faut pas se laisser submerger.

Qu’as-tu mis en place pour pallier à cette appréhension ? Qu’as-tu trouvé comme solution ?

Lors de l’oral, pour pallier à cette appréhension j’ai joué la carte de l’humour.

Pouvoir faire sourire les  jurys est un plus. Cela permet de détendre l’atmosphère et de rendre cette épreuve moins stressante qu’elle ne paraît.

T’es-tu aidé de livres en particulier cette année, si oui lesquels ?

Oui , je me suis aidée des livres. J’ai commandé des livres de préparation au concours infirmier sur le site Elsevier Masson.

Où travaillais-tu pour tes révisions ?

Je travaillais chez moi ou au lycée après les cours.

Quelle a été pour toi la chose la plus compliquée à gérer durant ton année de concours ?

La chose la plus compliquée à gérer était ma peur d’échouer. Il faut toujours prévoir un plan B en cas d’échec mais ne surtout pas oublier son objectif premier qui est de réussir le concours infirmier.

Comment s’est passée ta préparation au concours ? As-tu fait une prépa ? Si oui, penses-tu que ça a été plus facile pour toi de faire avec une prépa ?

J’ai fais une prépa concours. Pour ma part, c’était plus facile de préparer le concours avec une prépa car facilement on peut se décourager ou se sentir déstabilisé. Avoir des professeurs qui t’aident et te soutiennent permettent de continuer la préparation du concours malgré les coups de blues.

Comment travaillais-tu durant la préparation de ton concours ? Peux-tu nous donner ta journée type ?

Après les cours je faisais des recherches sur les faits d’actualités ou je refaisais les tests psychotechniques qu’on avait fait en cours et ceux dans mes livres.

Je n’avais pas de journée type, je travaillais à mon rythme, selon mes humeurs.

On a tous des moments de baisses de régime durant la préparation,un moment où on déprime un peu. Comment as-tu réagi dans ces moments-là ? Que faisais-tu pour garder la motivation ?

C’est vrai que durant la préparation du concours les baisses de régime peuvent être très fréquents. Quand j’étais dans cette passe, j’écoutais de la musique et j’allais voir des amis. Le fait d’en parler et d’avoir d’autres activités permettent d’améliorer son bien être .

Pour garder la motivation, j’avais le soutien de ma famille et de mes amis. Je me disais aussi que ce n’est pas le moment d’abandonner. Je m’imaginais en tant qu’infirmière. 🙂

As-tu longtemps préparé ton concours à l’avance ou bien tu t’y es pris au dernier moment ? Et pour l’oral quand t’y es-tu pris pour bien te préparer ?

En prépa, on a commencé à préparer le concours en Septembre. Après les écrits de Février (concours infirmier de la Réunion), on a commencé à s’entraîner pour l’oral. Ceux qui passaient les écris en métropole devaient gérer les deux jusqu’à Mars. Ensuite l’entraînement à l’oral s’est terminé en Mai.

As-tu eu du temps pour d’autres activités durant ta prépa ? As-tu une passion qui t’a permis de te changer les idées ou qui t’a aidé ?

Oui, en prépa, on terminait assez tôt dans l’après midi.

Je n’avais pas de passion particulière mais il faut toujours garder ses loisirs. Il est important de faire d’autres activités tel que le sport par exemple. Le sujet du loisir peut être abordé lors du concours. 😉

Travaillais-tu en groupe ou bien toute seule ?

Les deux. Il est bon de travailler en groupe pour pouvoir partager ses recherches, mais aussi pour s’habituer. Pendant les études et même dans la profession, on travaille toujours en équipe.

Faisais-tu attention à ton sommeil et ton alimentation ou pas plus que ça ?

Non, pas plus que ça.

Penses-tu qu’il est utile de se faire des fiches pour bien travailler ?

Cela dépend de la personne. Chaque individu a sa méthode de travail et apprend à son rythme par divers moyens.

Comment as-tu préparé ton oral ?

J’ai préparé mon oral avec mes professeurs à la prépa. Je m’entraînais seule aussi et parfois je demandais à un proche d’observer mon expression faciale.

Avec le recul et le concours en poche, comment vois-tu finalement cette année de préparation au concours ? Quelle a été pour toi la chose a plus compliquée ?

Avec le recul, je me dis que rien n’est impossible avec de la volonté. En cas d’échec, il faut savoir rebondir et se re-concentrer sur les autres concours infirmier si vous en passez plusieurs.

La chose la plus compliquée a été de garder la motivation après un échec, mais il est vraiment important de garder en tête son objectif.

Que dirais-tu aux futurs candidats infirmiers qui veulent passer leur concours?

Je dirais que c’est un métier formidable. Certes le concours est difficile mais cela en vaut la peine. Il ne faut jamais abandonner, toujours croire en soi ! Le jour de l’oral, il faut adopter une attitude professionnelle, montrer que vous êtes digne de confiance et apte à suivre les études mais le plus important est de rester soi même.

Quelle a été ta réaction quand tu as su que tu étais reçu ?

J’ai été très heureuse car après un échec, j’ai su rebondir en réussissant deux concours infirmiers en métropole. J’avais aussi un peu peur car venant de la Réunion, j’ai compris que je devais quitter ma famille et mes amies.

Un petit mot de la fin ? As-tu quelque chose à ajouter ou un conseil à donner pour les futurs candidats au concours d’infirmier ?

Peu importe d’où vous venez, votre histoire, votre passé. Le choix de faire les études infirmier n’est pas anodin. Chaque personne qui montre la volonté d’exercer ce métier mérite sa place dans une IFSI. Malgré un éventuel échec , il ne faut en aucun cas abandonner !

 

N’hésitez pas à poser toutes vos questions en commentaire à Loriane qui se fera un plaisir de vous répondre ! 🙂 

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