Stage infirmier humanitaire ERASMUS, elles vous disent tout de leur préparation (de A à Z) : Go SRI LANKA !
Dans ce nouvel article vous découvrirez le stage étranger à l’humanitaire avec 3 étudiantes infirmières ultra motivée de l’IFSI de Bordeaux-Bègles. Elles vous disent tout de leur projet de partir l’année prochaine en voyage humanitaire au Sri Lanka : pourquoi, comment, etc.
Le dispositif ERASMUS est quelque chose de nouveau dans la formation infirmière. A l’heure où j’écris cet article peu d’IFSI proposent ce genre de cursus.
A Tarbes (dans ma promo) 3 collègues sont partis au Cambodge cette année. Si vous avez envie d’apprendre une autre façon de soigner, une autre culture et de vivre une expérience enrichissante humainement, ce genre de stage est fait pour vous !
Je remercie Margot, Elodie et Lidia qui ont bien voulu répondre à cette interview. Bravo les filles, c’est super motivant des partages d’expérience comme la vôtre ! (Et bon courage pour la 3ème année 😉 )
Salut les filles, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Nous sommes 3 étudiantes infirmières de l’IFSI de la Croix Rouge Française à Bordeaux- Bègles. Nous passons actuellement en troisième et dernière année de formation, au cours de laquelle nous effectuerons notre stage infirmier de solidarité internationale au Sri Lanka.
– Margot B. (20 ans) : J’ai fait un BAC Scientifique, durant la même année j’ai passé les concours infirmiers et j’ai eu celui de la Croix Rouge à Bordeaux-Bègles. Depuis que je suis au collège, je souhaite devenir infirmière puéricultrice et l’aide humanitaire m’intéresse beaucoup. Ce projet est donc l’opportunité pour moi d’avoir un premier pas dans l’humanitaire.
– Elodie M. (21 ans) : Je suis titulaire d’un bac scientifique obtenu en 2013, l’année suivante j’ai intégré une classe préparatoire aux concours infirmiers. J’ai réussi plusieurs concours cette année-là et j’ai décidé de choisir l’école de la Croix-Rouge de Bègles pour sa renommée. De plus, j’ai pour projet de réaliser des missions humanitaires au cours de ma carrière et cette école offrait cette opportunité.
– Lidia A. A. (21 ans) : Avant d’intégrer l’école d’infirmière de la Croix-Rouge, j’ai passé un BAC Économique et Social, puis j’ai effectué une année préparatoire aux concours d’entrée en école d’infirmière. J’ai eu le choix entre plusieurs écoles et j’ai choisis La Croix-Rouge pour sa renommée, son encadrement en général et la possibilité de faire des stages à l’étranger. Ce dernier critère était important pour moi, car je souhaite, au cours de ma carrière professionnelle, effectuer différentes missions humanitaires.
Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur les études d’infirmier en erasmus, comment ça marche ?
Notre école propose des partenariats avec Erasmus, mais nous, nous avons choisi une autre voie pour réaliser ce projet. Erasmus permet les échanges en Europe, or nous souhaitions aller à l’international réaliser notre stage.
La Croix Rouge (ou Croissant Rouge) dans certains pays est basée sur 7 principes fondateurs : humanité, impartialité, neutralité, indépendance, volontariat, unité, universalité. De plus, elle a un impact et est connue dans le monde entier. C’est le plus important regroupement d’organisations humanitaires au monde. C’est pour cela que les instituts de formation de la Croix Rouge proposent, à ceux qui le désirent, de réaliser un stage infirmier à l’étranger en 3ème année dans la perspective de la solidarité internationale.
Les étudiants souhaitant effectuer un stage à l’international doivent faire les démarches eux-mêmes. Nous choisissons le pays dans lequel nous souhaitons intervenir, puis nous devons ensuite trouver une association qui veuille bien nous suivre et nous accompagner tout le long de notre projet. Cette association nous trouve alors notre lieu de stage en fonction de nos critères, et des types de structures où nous souhaitons aller.
Nous, nous partons avec l’association SURAVI, qui nous a trouvé différents lieux de stage. Nous irons à l’hôpital Lunawa Hospital, établissement pratiquant la médecine traditionnelle Sri Lankaise « Ayurveda », et à Nawaloka Hospital où nous assisterons à des interventions chirurgicales.
Nous allons également intervenir dans des orphelinats et/ou écoles afin de mettre en place des actions d’éducation à la santé. Nous nous sommes basés sur l’hygiène corporelle, alimentaire (en lien avec la malnutrition de la population) et l’hygiène bucco-dentaire, car tout est en lien. Nous aborderons ce sujet avec les enfants au travers d’activités ludiques et théoriques afin de les intéresser au sujet.
En continuité de cela, nous participerons à la journée mondiale du diabète qui aura lieu le 14 novembre 2016, qui se fait dans des dispensaires et où le taux de glycémie est pris à la population qui s’y rend afin de dépister d’éventuels diabètes.
Le projet est ensuite présenté à la directrice de notre institut, puis validé par celle-ci ou non. Il est ensuite envoyé au siège de la Croix Rouge Française afin de déterminer s’il y a de potentiels risques pour nous, si l’on se rend dans le pays choisi.
Au niveau de vos résultats scolaires, y a t-il dans votre ifsi des conditions pour pouvoir partir en prépro humanitaire ?
Au niveau des résultats, il ne faut avoir aucun rattrapage de nos partiels. Au maximum un rattrapage peut être toléré. De plus, il faut être assidu en cours et ne pas avoir d’avertissement.
Nous devons également faire l’objet d’une validation par notre tuteur de stage (personne qui nous suit durant tous nos stages) et qui va alors estimer si psychologiquement, mentalement et techniquement, nous sommes en capacité de pouvoir partir et, en particulier, pouvoir supporter et résister à certaines situations qui pourraient être assez difficiles à voir et à porter.
Pourquoi avoir choisi le Sri Lanka ?
Nous souhaitons découvrir d’autres pratiques de la médecine et en particulier la médecine traditionnelle : médecine ayurvédique. C’est une médecine qui est très répandue sur l’île, on y trouve trois fois plus de praticiens de médecine ayurvédique que de médecine générale. Nous sommes aussi curieuses de découvrir la culture Hindouiste, et Bouddhiste.
Nous aurions pu aller en Inde effectuer ce stage, or c’est un pays que l’on trouve trop grand avec une population beaucoup trop condensée. Nous avons donc choisi le Sri Lanka qui a une culture similaire à celle de l’Inde, dans un pays plus petit. De plus, un grand nombre de projets ont déjà été réalisés en Inde par des étudiants infirmiers les années précédentes, et nous, nous voulions initier un projet, dans un pays non connu de notre école en termes de stage à l’international.
Quelle est votre conception du métier d’infirmière dans l’humanitaire, pensez-vous que tout le monde puisse se lancer dans ce genre d’aventure ?
Faire des missions dans le domaine humanitaire en tant qu’infirmière demande énormément d’ouverture d’esprit. En effet, on peut être confronté à une population bien différente de la population française que l’on rencontre au quotidien. Mais également on peut faire face à des situations compliquées car les conditions de vie sont souvent précaires et l’équipement médical rudimentaire. Nous devons donc nous adapter au contexte de la mission, au matériel, au personnel local. Egalement, nous pensons qu’il faut aussi avoir un bon esprit d’équipe car pour surmonter les difficultés de ce métier, il faut savoir partager les joies mais aussi les peines.
Selon nous, les qualités nécessaires pour exercer dans l’humanitaire c’est avant tout l’adaptabilité, l’autonomie et une grande résistance physique et psychique car l’infirmier humanitaire doit être résistant pour pouvoir assurer les gardes 24 heures sur 24 et parfois travailler 7 jours sur 7.
Il faut également faire preuve d’initiative car même si l’on travaille en équipe, l’infirmier humanitaire a un rôle important de supervision et de formation : il organise les soins, il encadre et forme des personnels locaux, il mène des campagnes de prévention et d’éducation pour la santé …
Combien de temps faut-il environ pour préparer un tel projet ? Avez-vous estimé les coûts de votre projet, combien ça va vous coûter ?
Nous avons monté ce projet durant toute notre deuxième année de formation en soins infirmiers. Mais nous en discutons ensemble depuis notre première année de formation. Nous avons réalisé un budget prévisionnel (tableau ci-dessous) :
Quelle est la monnaie locale et le coût de la vie là-bas ?
La monnaie sri lankaise est la roupie. 100 roupies représentent environ 0,70 €.
Le coût de la vie au Sri Lanka peut être faible pour nous, en comparaison avec le coût de la vie en France. Cependant la population locale, ayant un faible pouvoir d’achat, rencontre parfois des difficultés financières.
Quelles sont vos astuces pour financer votre projet ?
Afin de financer notre projet, nous avons décidé d’avoir une cagnotte commune. Cette cagnotte est alimentée par différentes actions que l’on a mené tout au long de l’année. A savoir, la participation à des vides greniers, la vente de muguet, la vente de repas au sein de notre école prévu au mois de septembre. Nous avons également ouvert une cagnotte sur le site Leetchi.com, qui permet aux internautes de découvrir notre projet et d’y participer s’ils le souhaitent (→ https://www.leetchi.com/c/projets-de-esisrilanka)
Par la suite nous aurons des indemnités de stage par notre institut de formation et nous bénéficierons d’aides financières par le conseil régional d’Aquitaine.
Comment allez-vous être logé une fois là-bas, existe t-il des associations humanitaires sur place ou bien allez-vous carrément dormir chez l’habitant ?
L’association SURAVI s’est chargée de nous trouver notre logement. Nous logerons chez l’habitant, toutes les trois ensembles.
Quelle langue faut-il parler pour partir au Sri Lanka ?
Le cinghalais et le tamoul sont les langues officielles du Sri Lanka. Il suffit de se débrouiller un peu en anglais pour se faire comprendre, même s’ils ont un léger accent en anglais. Mais avant notre départ, nous apprendrons, bien évidemment, leur langue locale pour une meilleure intégration à leur culture.
Comment allez-vous être évalué par vos formateurs durant votre stage ?
Avant notre départ, nous avons une semaine à l’institut où nous préparerons nos objectifs de stage mais également tous nos travaux institutionnels. En effet, durant le stage nous devrons réaliser plusieurs démarches de soins et faire des analyses de pratiques professionnelles.
Au cours du stage, nous aurons la possibilité de communiquer par email avec nos formateurs afin de leur partager nos travaux. Nous envisageons également, dans la mesure du possible, de réaliser un appel vidéo (via internet) afin de discuter directement avec nos formateurs.
Est-ce que ça va tomber pendant votre période de mémoire ? Et si oui, comment ça va se passer pour vous ?
Pendant ce stage nous n’avons pas d’examen. Mais à notre retour, nous aurons des partiels donc il faudra bien entendu continuer d’étudier, même à l’autre bout du monde. De plus, l’avantage d’être à trois est que nous pourrons travailler en groupe et se soutenir pendant les révisions.
Avez-vous une idée du système de soin au Sri Lanka comparé à la France ?
Depuis 2011 le pays a utilisé son important réseau de dispensaires et d’hôpitaux pour créer 700 centres de promotion de la santé. Les agents de soins de santé primaires ont été formés à dispenser des conseils en matière de nutrition et de mode de vie. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a soutenu la formation, dispensée par les écoles, afin de former des agents de santé à l’utilisation du module OMS d’interventions essentielles contre les maladies non transmissibles afin de dépister, de prendre en charge et de traiter les Maladies Non Transmissibles (MNT).
L’OMS au Sri Lanka aide aussi le gouvernement à favoriser l’accès équitable aux soins et donc à renforcer le système de santé.
Pour cela, le premier objectif est de développer la protection contre le risque financier dans les soins de santé et l’utilisation optimale des ressources ainsi que d’améliorer la gestion et la qualité des services fournis. Le second objectif concerne les maladies transmissibles afin de renforcer le système de surveillance des maladies existantes et récurrentes.
Un autre objectif est centré sur les maladies non-transmissibles et la santé mentale. Il s’agit ici d’appuyer la prévention et la lutte contre les maladies non- transmissibles (MNT) majeures, les problèmes de santé mentale ainsi que la détermination des priorités et promouvoir des approches intégrées de prévention et de gestion des grandes MNT ainsi que d’appuyer la surveillance des facteurs de risque et de leurs déterminants. En effet, les hommes sont plus exposés aux MNT parce qu’ils fument davantage, qu’ils font moins d’exercice et qu’ils consomment moins de fruits et légumes et ont un indice de masse corporelle élevé. Mais les hommes sont moins susceptibles de fréquenter les centres de dépistage, il faut donc faire davantage en matière de prévention et de promotion de la santé et tenir compte des inégalités dans le système de santé. Le Sri Lanka a entamé une lutte contre les MNT et pris des mesures d’un bon rapport coût/efficacité en faisant partie du plan d’action mondial pour la lutte contre les maladies non transmissibles 2013-2020.
La Stratégie de Coopération de l’OMS avec le Sri Lanka est un cadre stratégique à moyen terme pour une coopération entre le Gouvernement et l’OMS. Egalement, au Sri Lanka, tous les citoyens ont le droit et ont accès à des soins de santé de qualité d’un coût abordable, ce qui rend possible l’introduction de nouvelles approches nécessaires.
De plus, la médecine traditionnelle ayurvédique préserve une place importante dans la culture du soin et de la santé des sri lankais. Elle demeure fondamentale au bien-être de la population.
Le terme « Ayurveda » recouvre une tradition remontant à plus de 2 500 ans. On y trouve environ 2600 plantes, des huiles essentielles, des poudres minérales, des métaux comme l’or et le cuivre et quelques produits d’origine animale. Les thérapies se présentent sous forme de bains, d’huiles de massage, d’inhalations, de vomitifs, de purgatifs, etc. Il existe aussi différents massages pour traiter différents maux (rhumatismes, arthrite, hypertension, migraine, nervosité, état dépressif…). Encore aujourd’hui, l’île compte trois fois plus de praticiens ayurvédiques, appelé « Vederala », que ceux de médecine dite « générale ».
Quelles actions allez-vous mener au Sri Lanka, quel va être votre rôle infirmier dans ce pays ?
Nous allons effectuer une partie de notre stage à l’hôpital privé Lunawan Hospital qui est un établissement pratiquant la médecine traditionnelle. Ceci nous permettra de découvrir les différentes pratiques médicales du pays (massage thérapeutique, sonna aromatique, bain de vapeur, utilisation de plante de façon thérapeutique, etc.), le relationnel avec les patients, la prise en charge de la douleur, etc.
Ces découvertes nous permettront de les mettre en lien avec nos pratiques soignantes mais seront également des ressources essentielles pour notre posture professionnelle. Nous passerons quelques temps à l’hôpital de médecine générale Nawaloka Hopsital où nous assisterons à des interventions chirurgicale et où nous pourrons intervenir dans différent service.
Durant ce stage, nous allons pouvoir réaliser des actions de prévention et d’éducation pour la santé, notamment auprès des enfants. Pour cela nous avons décidé de nous centrer sur différents points qui englobent les problèmes de santé publique du pays, à savoir : l’hygiène corporelle, l’hygiène bucco-dentaire et l’hygiène alimentaire.
- Concernant l’hygiène corporelle : nous souhaitons apporter les connaissances nécessaires à l’enfant sur le corps humain, afin qu’il réalise l’importance des soins d’hygiène (comme se laver les mains régulièrement) et l’impact de l’activité physique sur le bien-être (en général). Pour cela, nous allons réaliser des activités ludiques et riches en connaissances. Nous leur distribuerons également des savons, que nous souhaiterons acheter sur place afin de favoriser le commerce local, si notre budget nous le permet.
- Concernant l’hygiène bucco-dentaire : nous souhaitons sensibiliser la population à l’importance du brossage des dents et l’enjeu que cela peut avoir sur l’état de santé général de la personne. En effet, l’hygiène dentaire joue un rôle important dans les maladies infectieuses et cardiovasculaires. Pour cela, nous apprendrons aux enfants le brossage des dents « efficace » et nous leur distribuerons des brosses à dents et du dentifrice. Nous allons réaliser une collecte de brosses à dents et de dentifrice avant notre départ en stage.
- Concernant l’hygiène alimentaire : nous souhaitons nous centrer sur la malnutrition, en leur apportant les connaissances nécessaires pour avoir une alimentation équilibrée, afin de limiter les risques de diabète, par exemple. Nous aurons la possibilité de participer à la journée mondiale du diabète, le 14 novembre, en effectuant des dépistages dans des dispensaires spécialisés pour cette occasion.
Nous organiserons également un repas de solidarité à l’hôpital Lunawa, en collaboration avec le Docteur Gamage, en offrant une soupe aux patients. Cette soupe sera confectionnée à partir de plantes.
Quels sont vos projets pour la suite, comptez-vous travailler en humanitaire une fois votre diplôme en poche ?
A court terme nous participerons à la journée « Santé d’ailleurs » qui se déroule dans notre institut de formation et qui est ouverte au public. Durant cette journée tous les étudiants partis en stage à l’étranger présenterons leur projet, leurs actions, et le pays qu’ils ont découvert pendant les 2 mois de stage.
Sur le long terme, nous avons toutes un projet professionnel différent :
– Elodie M. : Je ne sais pas encore dans quel domaine me spécialiser mais je compte réaliser des missions humanitaires. Je pense d’abord travailler en France avant de me lancer sur cette voie afin de gagner en expérience. Actuellement, je suis beaucoup intéressée par le côté « social » du métier ainsi que le milieu de la psychiatrie. J’attends de réaliser d’autres stages pour éventuellement découvrir des milieux professionnels que je ne connais pas.
– Lidia A. A. : Après être diplômée je souhaiterais réaliser d’autres interventions humanitaires, surtout en début de carrière. Mais pour cela, il faut une expérience de 2 ans en France. En attendant de pouvoir partir à l’étranger j’aimerais travailler dans des associations auprès de personnes en situation d’handicap ou de polyhandicap. Le types de soins mais aussi le travail social de l’infirmière dans ce genre de structures m’intéresse fortement. Je m’interroge également à me spécialiser dans la puériculture.
Quels conseils donneriez-vous aux étudiants infirmiers qui souhaiteraient se lancer dans ce genre d’aventure ?
Garder la motivation !
La préparation à ce type de stage est très long et demande énormément de travail supplémentaire. Il faut également se renseigner auprès de sources sûres concernant les associations qui peuvent encadrer les étudiants à l’étranger, mais également concernant le choix du pays.
Enfin, il faut partir avec des étudiants avec qui il y a une bonne entente et une bonne affinité car on est amené à passer beaucoup de temps à travailler, mais aussi il ne faut pas oublier que l’on passera 2 mois à vivre en communauté.
Merci de votre participation. J’espère que vous nous raconterez la suite, peut-être dans une interview vidéo si ça vous dit ?
Nous serions ravies de vous raconter notre aventure à notre retour !
Comme Margot, Elodie et Lidia, venez partager votre expérience de l’humanitaire sur le blog, envoyez simplement votre projet au bas de cette page. Pour les aider et participer à leur projet humanitaire rendez-vous sur leur page web : https://www.leetchi.com/c/projets-de-esisrilanka.
Et vous ça vous plairait de partir en voyage humanitaire ?
PS : N’hésitez pas à poser toutes vos questions à Margot, Elodie et Lidia dans les commentaires ci-dessous, elles se feront un plaisir de vous répondre ! 🙂
Ressources citées dans cet article :