Maladie de Parkinson: ce qu’il faut savoir (UE 2.7 s4)

La maladie de Parkinson est la deuxième maladie neuro-dégénérative derrière la maladie d’Alzheimer.  Elle fut découverte en 1817 par Sir James Parkinson. C’est une maladie qui débute vers 60 ans en moyenne, même si on a retrouvé certains rares cas chez des enfants ou sujets jeunes.

C’est le dérèglement du système dopaminergique

On retrouve un déficit en dopamine qui normalement est sécrété par les cellules des noyaux gris centraux (le locus niger). Ce déficit en dopamine peut être responsable chez certains sujets à des addictions au jeu, au sexe, etc. C’est une maladie reconnue comme ALD (affection de longue durée) très handicapante.

Cette maladie est insidieuse et seul un dépistage précoce peut ralentir la maladie et au mieux la stabiliser.

Les deux principaux problèmes auxquels sont confrontés les soignants sont les fausses routes et la constipation chez le sujet parkinsonien.

A la clinique on retrouve: 

  • Des tremblements de repos
  • Une akinésie: pauvreté du clignement des yeux (amimie), micrographie (difficulté à écrire correctement), parole lente et mal articulée
  • Une hypertonie musculaire: marche à petits pas, festination, tendance à la rétropulsion

D’autres signes: l’hypersalivation, troubles du sommeil

Le sujet parkinsonien ne fait pas deux choses à la fois 

Il est « monotâche » et est sujet à la distractibilité. Cela ne lui permet pas par exemple de rester concentré sur une activité (repasser du linge par exemple) et mener une conversation avec quelqu’un. Ceci est une des conséquences handicapante de la maladie au niveau social.
Du fait d’un retentissement sur le sommeil où la maladie empêche le malade de dormir suffisamment longtemps, ce dernier est constamment fatigué et doit gérer sa fatigue au quotidien.
Un autre effet secondaire à la pathologie est une variation de la tension artérielle avec parfois des chutes tensionnelles.

Le seul spécialiste qu’il faut consulter pour ce type de pathologie est une neurologue.

Cette maladie a des retentissements dans tous les gestes de la vie quotidienne

Ils se caractérisent par des périodes « on » où la personne va faire sa toilette et vivre normalement et des période « off » où elle ne pourra pas faire. Ces périodes sont frustrantes pour la personne malade et son entourage car à certains moments l’entourage voudra aider la personne à s’asseoir alors que celle-ci a besoin de rester debout mais ne peut pas exprimer ce besoin.

Le traitement repose sur une monothérapie 

Avec de la dopamine, voir avec un antidépresseur car certaines zones influant du cerveau influant sur l’humeur peuvent être stimulées par la pathologie. La difficulté consiste à donner le traitement à heure fixe et non dans une demi-heure approximative.

  Évolution de la maladie

La maladie de Parkinson est une maladie dégénérative sans amélioration sur le long terme qui évolue par paliers. Une période « lune de miel » est observée lors de la prise des premiers traitement sur une période de 2 à 3 ans, mais la maladie évolue tout de même en augmentant le handicap sur le long terme.

La maladie de Parkinson nécessite une prise en charge pluridisciplinaire

Avec l’aide d’un kinésithérapeute pour la marche, l’orthophoniste pour entretenir sa prononciation et l’articulation des mots et surtout travailler les muscles du visage, le neurologue, et surtout des groupes de soutien de personnes atteintes de cette maladie qui permet à la personne de mieux vivre sa maladie en échangeant avec des personnes éprouvant les mêmes difficultés qu’elle au quotidien.

Les solutions actuelles

La recherche actuelle s’oriente vers la ponction de cellules intestinales afin de diagnostiquer tôt la maladie pour la stabiliser le plus rapidement possible. Actuellement un traitement à pompe apokinon est en train d’être mis en place pour facilité la qualité de vie des malades.
La pompe à Apokinon est un petit dispositif électronique relié au tissu cutané via un cathéter qui permet d’administrer au patient parkinsonien une perfusion continue dopaminergique. Le patient peut s’administrer également des bolus en fonction de son état moteur.

Il a été mis en évidence mais non encore prouvé scientifiquement en europe (mais la recherche évolue dans ce sens aux États-Unis et au Canada) qu’un choc émotionnel ou nerveux pourrait être à l’origine de la maladie et de nombreux malades confirment cette hypothèse.

Plus d’infos sur: http://www.franceparkinson.fr

 


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