Vaccin contre la COVID-19, aversion au risque et théories du complot

La COVID-19 a changé nos rapports sociaux ainsi que notre rapport à notre santé. Dans cet article nous allons voir comment le vaccin contre la COVID-19 est efficace et les deux grands dangers actuels que sont l’aversion au risque et les diverse théories du complot. Sans réfléchir sereinement à ces sujets, il est difficile de se faire une idée pragmatique des enjeux de santé publique actuels.

COVID-19 : vaccination et formes graves

Tout d’abord tous les chiffres montrent une chose certaine : le vaccin protège des formes graves du COVID-19 :

COVID long, un nouveau handicap ?

10% des malades sont susceptibles de développer un COVID long, c’est-à-dire de rester handicapé à vie après avoir contracté cette maladie (source: https://www.has-sante.fr/jcms/p_3237041/fr/symptomes-prolonges-suite-a-une-covid-19-de-l-adulte-diagnostic-et-prise-en-charge)

Le COVID peut donc avoir des effets neurologiques irréversibles et des effets à long terme que l’on ne maîtrise pas encore.

Cycles de Tytler

Les sociétés humaines évoluent depuis la nuit des temps par cycles. Plus les individus qui la composent aiment le risque et plus ils vont s’adapter rapidement au changement.

A l’inverse, plus les individus ont peur du risque et du changement, et plus ces individus seront enclins à s’organiser autour d’une société coercitive voire esclavagiste où la liberté est la dernière chose recherchée car perçue comme trop risquée.

Autrement dit :

Les hommes forts créent de bons moments. Les bons moments créent des hommes faibles. Et les hommes faibles créent des périodes difficiles…

La peur de l’inconnu créé un risque de dépendance

Nouveau vaccin, technologie à Arn messager qui fait peur, manque de compréhension de ces nouveaux risques… C’est la peur de l’inconnu : une forte aversion au risque. Un peu comme l’idée que tout ce qui n’est pas naturel est dangereux. Alors que dans le passé, l’espérance de vie était plus faible et dans de moins bonnes conditions, contrairement à aujourd’hui.

Le mouvement anti-vaccin basé sur des peurs irrationnelles bien que légitimes, a permis par exemple de faire accepter à toute une population (70 millions de personnes en France) d’être enfermée à domicile, privée de la simple liberté d’aller et venir et privé d’activité économique si vous ne faisiez pas partie des activité autorisées par un gouvernement car considérées comme « essentielle« . Personne n’ayant réagit contre ces mesures de privation des libertés individuelles !

Au lieu de cela, les gens applaudissaient à leur fenêtre en guise de résignation collective. Quasiment personne ne s’est offusqué des confinements des autres pays, comme l’Australie qui doit en être à son 5ème ou 6ème confinement, ou des autres mesures de restriction des libertés entreprises par les personnes en charge du pouvoir politique démocratique.

En revanche contre la mise en place d’un Pass Sanitaire, les populations se sont opposées avec plus de virulence à cette forme de privation de liberté. Mesure bien moins contraignante qu’un confinement. Ce qui nous montre bien une aversion au risque plus forte et un besoin de contrôle des populations, prêtes à renoncer à leurs libertés les plus fondamentales une fois guidées par la peur de mourir face à un virus. Le principal danger d’un tel comportement collectif est donc une dépendance totale aux décisions des gouvernements, avec toutes les dérives que les régimes totalitaires nous ont enseigné dans l’Histoire que cela peut comporter.

Un bénéfice/risque mal perçu…

Il est donc évident au vu des statistiques qu’un Pass sanitaire a un bénéfice supérieur aux risques qu’impliquent de telles mesures contraignantes et des multiples confinements et autres restrictions de libertés.

La principale difficulté lorsqu’un esprit est guidé par la peur, est la difficulté de raisonner toute choses égales par ailleurs, en données objectives claires et dépourvues de biais méthodologiques. Pour vous rendre compte de ces multiples biais (dont nous sommes tous victimes un jour ou l’autre à un certain degré), je vous recommande un livre utile qui vous fait prendre conscience de cela (il vous rassurera également sur le futur) :

FACTFULNESS : Pourquoi le monde va mieux que vous ne le pensez (400 pages)

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C’est un bon livre à découvrir sur notre mauvaise perception de notre société comparé aux faits scientifiques et aux chiffres statistiques réels.

Les théories du complot alimentées par des biais méthodologiques

Sur internet on peut lire à peu près tout et n’importe quoi. Même des scientifiques, des chercheurs et médecins font des erreurs méthodologiques sur les statistiques publiées au sujet de la COVID-19. Les chiffres qu’ils publient parfois, bien qu’ayant des bonnes intentions de départ, sont erronés. Cela sapent ainsi la confiance des personnes dans la campagne de vaccination.

Le plus grand danger est donc le manque de connaissances fiables et la peur irrationnelle des gens face à ces nouveaux défis où il faut pouvoir s’adapter vite… et savoir faire face à de nouveaux risques.

« Ces vaccins sont expérimentaux ! »

C’est effectivement ce que l’on peut se dire de prime abord.

Mais le but est de trouver une solution le plus rapidement possible. Cela n’a jamais été fait dans l’Histoire de l’humanité. Ce qui peut donc faire peur.

Nous avons atteint un haut degré de technologie et de savoir faire. Mais nous ne le voyons pas car nous avons cet héritage de notre cerveau reptilien qui nous fait voir le monde à court à terme, sans réfléchir aux conséquences à long terme.

Les vaccins sont expérimentaux (en phase 3 jusqu’en 2023), ils ne sont pas obligatoire mais permettent tout de même :

  1. de réduire les formes grave
  2. d’éviter de rester handicapé une fois infecté et d’éviter de développer des séquelles inconnues à ce jour

Les recherches ont montré que le taux d’immunisation naturelle était peu immunisant comparé à la vaccination. Le taux d’anticorps naturels par la vaccination était de 6 à 10 fois plus que par l’immunisation naturelle :

source: https://jamanetwork.com/journals/jama/fullarticle/2777898

La théorie de la dépopulation

De tout temps les détenteurs du capital et du pouvoir ont profité des crises pour s’enrichir, faire avancer plus vite leur agenda, etc. Souvent on ne retient que la forme de ce qui est dit et cela nous empêche de voir le fond.

Dans le fond, une pandémie touche tout le monde : riches et pauvres. Comme la mort (jusqu’à présent) touche tout le monde de la même manière. Il est peu convainquant de penser qu’une élite souhaite tuer une grande partie de la population. Sinon ce serait sans doute déjà fait depuis bien longtemps, car ce ne sont pas les moyens qui manquent.

Des limitations de l’individualisme

Dans une société où nous voyageons de plus en plus (avion, train, bateau, hyperloop…) où nous nous apprêtons à coloniser Mars dès 2030, la gestion de notre santé au niveau global doit devenir une réflexion sérieuse abordée dans les écoles et les formations de santé.

Les vaccins ont été administré à des milliards de personnes. Seuls les chiffres clés et les faits doivent nous intéresser de façon pragmatiques.

Se dire aujourd’hui que c’est normal de mourir parce qu’on a 80 ans parce que c’est dans l’ordre des choses est compréhensible, mais c’est individualiste. Une pensée altruiste se demande plutôt comment permettre à tous de bénéficier du progrès dans les meilleures conditions sans jugement arbitraire. C’est une tâche difficile car tout le monde souhaite vivre le plus longtemps possible dans la meilleure santé possible.

Comment fuir cette épidémie de peur ?

Le seul moyen d’endiguer l’épidémie de peur qui s’est emparé du monde est de s’intéresser d’avantage à ces peurs pour les désamorcer, avant qu’elles ne prennent des proportions incontrôlables.

Conclusion

La vaccination contre la COVID-19 permet de réduire les formes graves de la maladie, de se protéger des effets inconnus de ce virus à long terme, d’augmenter significativement le taux d’anticorps comparativement à une immunisation naturelle et enfin de réduire la saturation des hôpitaux, comme le montre le graphique ci-dessous :

Comme je l’ai écris dans un précédent article, les périodes de crise sont difficiles pour tout le monde. Il est illusoire de croire que tout le monde va se sentir bien dans une période aussi difficile, surtout dans le domaine des soins et de la santé. Si les soignants ont été fatigué et certains ont démissionné, cela doit nous laisser envisager les nouvelles opportunités et flexibilités qu’à su montrer notre système de santé. Inutile de courir dans tous les sens comme un poulet à qui on a coupé la tête. Se poser et réfléchir sérieusement demande d’abandonner ses peurs pour comprendre ces nouveaux défis sanitaires.

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