Études d’infirmier : l’interview de Géraldine

Dans cette nouvelle interview Géraldine nous partage son expérience des études d’infirmier. Etudiante en 3ème année, elle nous donne ses meilleurs conseils pour réussir les études.

Bonjour Géraldine et merci d’avoir accepté notre interview sur les études d’infirmiers. Peux-tu te présenter rapidement pour les lecteurs de Territoire Infirmier ?

Je m’appelle Géraldine, j’ai 29 ans et je vis en région parisienne. J’ai passé un bac L à mes 17 ans, puis j’avais le choix entre deux de mes centres d’intérêt : la petite enfance ou l’audiovisuel/la communication.

J’ai commencé par effectuer un BTS Communication en alternance, puis une fois diplomée je me suis decidée à effectuer mon école d’auxiliaire de puériculture ! J’ai par la suite travaillé 5 ans dans la fonction publique hospitalière en service de soins en périnatalité. Je suis actuellement en passe de rentrer en troisième année d’école en soins infirmiers 🙂

Pourquoi as-tu décidé de faire les études d’infirmier ?

Suite à mes 5 ans d’expérience d’auxiliaire de puériculture, j’ai eu l’occasion de m’occuper des dyades et triades parents enfants, et l’envie de prendre soin des personnes de tout âge et l’attrait de la pluralité de soins m’ont donné envie de me lancer dans l’aventure !

Tu as donc choisi de devenir infirmière, qu’est ce qui t’attire dans ce métier ?

Ses rôles divers et variés, ainsi que la constante évolution du métier et des connaissances. L’infirmier(e) a plusieurs missions qu’il peut exercer en même temps ou dans plusieurs milieux différents : enseignement, accompagnement, soins techniques/relationnels…

Ce métier permet également de travailler avec des nouveaux-nés, comme de jeunes adultes, ou même d’être auprès des personnes âgées. Enfin, les lieux d’exercice sont eux-mêmes « pluriels » : hôpital, clinique, école, médecine du travail, recherche…

As-tu une idée spécialisation plus tard ?

Peut-être la spécialisation de puéricultrice, ou pourquoi pas la passerelle de sage-femme !

As-tu trouvé la transition entre le lycée et les études d’infirmier très difficile ?

Etant donné mon parcours à l’hôpital en amont de 5 ans, je n’ai pas trouvé la transition difficile. Que ce soit au niveau des cours (j’adore apprendre !) ou au niveau de stages; je m’y retrouvais.

Quelle a été ta plus grosse appréhension avant de commencer les études d’infirmier ?

Bizarrement c’est plutôt l’ambiance de la promotion, et les personnes avec lesquelles je serais durant 3 ans ! Les cours sont importants, les stages également; mais une des clefs pour moi dans les études d’infirmier c’est l’entraide et le soutien des amis ! 

Comment faisais-tu pour être certaine d’avoir BIEN appris tes cours et de valider tes partiels ?

On n’est jamais sûr de rien …! D’ailleurs très souvent, on pense ne pas avoir validé telle ou telle matière et nous avons de bonnes surprises ! Notre ressenti est parfois très différent de la réalité :). Cependant, une des clefs, pour moi et je pense la première c’est d’être attentif en cours. Cela peut paraître évident et “cliché” mais je pense que 50% du travail se fait à ce moment là. Notre cerveau enregistre et garde en mémoire la base. Ensuite, il suffit de savoir comment nous apprenons, certains auront besoin de faire des fiches, de regarder des vidéos, de ré-écrire leur cours 10 fois… Le principal est de trouver sa méthode. Il n’y en a pas une meilleure que les autres, il suffit de trouver celle qui nous convient !

Pour ma part, j’avais besoin de faire des fiches en sélectionnant les éléments important de chaque cours, en faisant des schémas, en mettant de la couleur… pour que cela soit visuellement agréable, concis, et synthétique ! Car un cours peut aller jusqu’à 200 diapos… Sachant que par unité d’enseignement nous avons parfois une vingtaine de cours, le calcul est vite fait et la quantité peut décourager… ! Alors que si dès le début on dégrossit et arrive à réduire les 200 diapos par 2 fiches recto verso, cela devient vite plus accessible !

T’es-tu aidée de livres en particulier durant ces 3 ans d’études d’infirmier ? Si oui, lesquels ?

Pas spécialement non ! Nous avons déjà tellement d’information à apprendre dans nos cours, que j’avais recours surtout à internet (sites fiables et sources indentifiables) si je n’avais pas compris un mécanisme ou s’il me manquait une info.

Comment as-tu fais pour les stages, on dit que la première année est la plus difficile, comment ça s’est passé pour toi ?

Personnellement mon stage le plus difficile c’était le premier de 2ème année ! Comme quoi les “on dit” ne reflète pas toujours la réalité de chacun. Chaque stage est différent de par son lieu d’accueil, la population qu’il prend en soin, les pathologies et les soins rencontrés et surtout par l’équipe. Chaque lieu de stage est propice à de nouvelles connaissances, à des liens effectués et nous fait grandir ! Il faut en amont bien se renseigner sur le lieu de stage que nous allons rencontrer; commencer par établir des objectifs de stage et s’intéresser aux pathologies, traitements et examens proposés. Un bon stage commence dès son affectation, car nous sommes acteurs de notre formation et 95% repose sur nous !

Un conseil à donner qui t’a aidé à valider tes stages ?

Rester humble, ouvert, avoir le goût d’apprendre, effectuer des recherches à la maison et surtout… poser des questions ! 

Où as-tu habité pendant ces 3 années d’études d’infirmier ? Pourquoi avoir fait ce choix ?

Je suis restée en région parisienne car ayant demandé les IFSI de l’APHP j’étais donc près de tous.

Etais-tu en couple pendant ces années à l’IFSI? Si oui, comment as-tu vécu cette période ?

Oui j’étais en couple en rentrant à l’école et le suis toujours ! Pour moi c’est un atout et une force supplémentaire que d’avoir un conjoint encourageant, motivant et aidant.

As-tu travaillé pendant les vacances scolaire ou as-tu profité à fond ? Que penses-tu qu’il est préférable de faire ?

Pour ma part et étant issu de la fonction publique hospitalière j’ai bénéficé d’un financement non pas de mon hôpital référent mais de l’ANFH qui finance jusqu’à 24 mois d’études soit grossièrement 2 ans d’études avec des indemnités mensuelles correspondant à un pourcentage de mon ancien salaire. Le reste étant à ma charge (à savoir qu’une école coûte en moyenne 7 000 euros à l’année). En contrepartie je dois 5 ans à la sortie de l’école à la fonction publique hospitalière, soit partout dans le public; et je devais 1 mois de travail l’été la première et la deuxième année.

Personnellement j’ai donc dû travailler chaque été en Juillet en tant qu’aide soignante (équivalence reçue à la fin de la première année sous réserve de validation de certains modules) et auxiliaire de puériculture. Si j’avais eu le choix je pense que j’aurais fait pareil car les vacations d’aide soignant l’été nous permettent de continuer à apprendre, rencontrer des nouveaux patients, de nouvelles pathologies, observer différentes façons de travailler… Et nous avons par la suite le mois d’aout afin de nous ressourcer.

On entend souvent parler des « soirées infirmières », peux-tu nous dire comment ça se passe ? Quelle genre de soirée c’est, comment est l’ambiance ?

Personnellement je n’y suis jamais allée… ! Nous nous faisons nos soirées entre amies de l’école et c’est tout aussi bien !

Y’a t-il une méthode pour réussir ses études d’infirmier ?

Oui, mais une méthode propre à chacun 🙂

Comment faut-il s’y prendre selon toi pour réussir les études d’infirmier ?

Cela reste très personnel selon moi et dépend de chaque étudiant, mais pour réussir les études d’infirmier il faut partir avec une bonne dose de motivation !

Un petit mot de la fin ? As-tu quelque chose à ajouter ou un conseil à donner pour les futurs étudiants infirmiers ?

Ouvrez vos yeux, vos oreilles, et surtout ouvrez vous aux autres ! 

 

Merci à toi Géraldine d’avoir bien voulu nous partager ton expérience des études d’infirmier, nous te souhaitons tout le meilleur pour la suite !

 

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